Maxence Damarey – L’entrepreneur sur le ring

Maxence Damarey, boxeur professionnel et co-fondateur de NØKO foods nous explique comment se fixer un cap et s’y tenir.

« Un chef d’entreprise, c’est comme un combattant », résume Maxence, insistant sur l’importance de la résilience. « S’il se lance sans vouloir réussir, ça ne sert à rien. Il faut y aller et être sûr de soi. Il faut avoir la peur de l’échec pour se mettre la pression et faire son possible pour gagner. » À 24 ans, il aborde l’entrepreneuriat avec le même état d’esprit, avec en ligne de mire les sociétés leaders qu’il se voit dépasser.

Le jeune entrepreneur explique l’importance de croire en ses forces pour avancer. « On a toujours deux réactions quand on raconte son parcours à mon âge : soit les personnes sont admiratives; soit on n’est pas pris au sérieux. En réalité il n’y a pas de bon âge pour se lancer», explique le boxeur pour qui on ne se définit pas par son âge mais par ses actes.

Maxence insiste également sur l’importance du travail collectif pour atteindre ses objectifs. « On pense souvent que le boxeur est seul. En réalité, c’est toute une équipe ! Certes, personne ne va mettre les coups et les prendre à ma place, mais ce qui compte c’est toute la préparation en amont. Si demain je perds, je serais hyper gêné par rapport à toutes les personnes qui m’ont aidé. C’est une source de motivation
supplémentaire ! »

En boxe comme en entreprise, le management passe par une bonne compréhension des problèmes rencontrés par ses équipes pour trouver le changement de méthode qui débloquera une situation difficile. Autre ingrédient majeur : la capacité du dirigeant à susciter l’engagement de ses équipes : « Je suis certain que si on ne lâche pas, on finit par y arriver. Pour devenir champion, il faut travailler, travailler, travailler. Au bout d’un moment, le travail bat le talent. Aucun sacrifice n’est définitif, mais il faut être capable d’en faire. »