Dans ce premier épisode du Micro des Argonautes, Matthieu Régnier nous livre sa vision de l’échec à travers les difficultés qu’a rencontrées entre 2017 et 2019 son entreprise Dagoma, spécialisée dans l’impression 3D.
Fin 2017, confronté à une pression chinoise très forte et à des rapports difficiles avec un de ses actionnaires, Matthieu envisage la fin de l’aventure Dagoma. Après plusieurs mois de stress et d’intériorisation, il se décide à en parler autour de lui et à évoquer les problèmes avec ses équipes. C’est le début d’une reprise en main qui portera ses fruits 3 ans plus tard.
Matthieu voit l’échec comme la combinaison d’erreurs et de résignation. “Si on décide d’apprendre, ça n’est plus un échec. Personne n’a envie de souffrir avec un caillou dans sa chaussure très longtemps”.
Face à une impasse, Matthieu prend en 2018 la décision de proposer une rupture conventionnelle collective à ses collaborateurs pour permettre à chacun de choisir s’il souhaite partir ou rester. “Les gens qui restent sont ceux qui acceptent le risque. Ça a mis une bonne ambiance. Créer du collectif quand ça va mal, c’est parfois plus simple que quand ça va bien car on a envie tous ensemble d’aller de l’avant”.
D’un point de vue personnel, Matthieu retient de cette aventure que rien n’est jamais fini avant qu’on l’ait décidé. “A tout moment, ça peut rebondir si l’équipe a envie d’avancer ensemble”. Si cette expérience a été douloureuse, il a depuis regagné confiance et amélioré sa manière de communiquer avec ses équipes en interne pour faciliter l’échange d’informations. Aujourd’hui Dagoma est de nouveau rentable et se lance à l’assaut d’un nouveau segment : les professionnels.
Bonne écoute !
Chapitrage
Chapitre 1 – Qu’est-ce que l’échec ?
Chapitre 2 – Affronter le regard des autres
Chapitre 3 – Sortir de l’impasse
Chapitre 4 – Créer du collectif quand tout s’écroule
Chapitre 5 – L’échec comme tremplin