Les travaux parlementaires ont donné lieu au vote de différentes mesures, notamment concernant l’alternance, le 23 juillet dernier. Parmi les plus marquantes, la prime pour l’alternance que le MEDEF a appelée de ses vœux. Une bonne nouvelle pour les jeunes, les entreprises, et la reprise de l’activité économique.
Jusqu’au 28 février 2021, pour tout recrutement d’un alternant préparant un titre professionnel ou un diplôme du CAP au Bac +5, en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, les employeurs bénéficient d’une prime à l’embauche. Son montant est de 5 000 euros, pour un alternant de moins de 18 ans, ou de 8 000 euros pour un alternant majeur de moins de 30 ans. Une raison supplémentaire de faire le choix de l’alternance, pour nos jeunes, comme pour nos entreprises.
Comment en bénéficier ?
Cette aide exceptionnelle sera perçue pour la première année de contrat quelle que soit la taille de l’entreprise.
Une seule condition, pour les entreprises de plus de 250 salariés : compter au moins 5% d’alternants dans leurs effectifs annuels moyens au 31 décembre 2021, ou en compter au moins 3 % et justifier d’une augmentation du nombre d’alternants d’au moins 10 % par rapport à 2020.
En pratique, c’est très simple. Il suffit au chef d’entreprise d’enregistrer le contrat auprès de son OpCo (Opérateur de compétences) de référence, comme d’habitude. L’attribution de la prime se fait alors automatiquement, via l’ASP (Agence de services et de paiement) sans démarche spécifique de la part de l’entreprise.
Le calcul est vite fait ! Avec cette mesure, pour la première année du contrat, le reste à charge pour le recrutement d’un jeune en alternance n’a jamais été aussi faible !
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